Depuis le début de la saison, quatre entraîneurs ont déjà été limogés, après seulement huit journées disputées. La liste va certainement s’allonger au fil des rencontres. Abdelhak Benchikha et Lassaad Dridi serraient aussi menacés, à moins d’un retournement de situation. Cette valse des entraîneurs s’explique par le manque de patience des clubs dans la difficulté et l’absence de projet sportif, ne serait-ce que pour le moyen terme. Les clubs n’hésitent pas à faire sauter le fusible de l’entraîneur pour relancer la machine, mais ça ne marche pas souvent. Seuls quatre entraîneurs sont encore en place depuis la saison dernière. C’est dur d’être entraîneur en Botola D1.
Le Mouloudia d’Oujda a annoncé, il y a deux jours, sa séparation à l’amiable avec son entraîneur Mounir Jaouani pour insuffisance de résultats. L’ex-coach du club de l’Oriental est le quatrième entraîneur congédié en Botola Pro Inwi D1 après seulement huit journées disputées. Le premier a avoir pris la porte était Faouzi Benzarti, qui a quitté le Raja après le début de saison poussif des Verts. Son compatriote Abdelhay Ben Soltane a été prié lui aussi de plier bagage par la direction du Maghreb de Fès pour les mêmes motifs. L’ancien sélectionneur national, Badou Ezaki, n’a pas fait long feu à l’Ittihad de Tanger. Ezaki est resté cinq journées à la tête du club du Détroit avant d'être congédié. Il faut dire que sous sa direction, l’Ittihad de Tanger a subi cinq défaites consécutives et n’a pas inscrit le moindre but. Un bilan suffisamment médiocre pour lui montrer le chemin de la sortie. Le dernier qui a été renvoyé se nomme Mounir Jaouani, viré par le Mouloudia d’Oujda.