LaLiga a publié le rapport économique de la saison achevée et dans laquelle la pandémie a eu le plus d'impact.
Pour la première fois depuis le 12/13, la Liga a affiché des pertes, qui s'élevaient à 892 millions d'euros, dont 56% correspondent à un seul club.
La dette nette des clubs est passée de 1 710 millions à 1 946. 40% de ce montant correspond à Barcelone, qui, tout indique, continuera à être régie par la règle des 1/4 afin de signer cet été.
Pourquoi les pertes nettes des clubs s'élèvent à près de 900 millions d'euros et la dette nette n'a "que" augmenté de 236 millions ?
LaLiga met ici en avant un élément qu'elle nomme "stabilisateur automatique".
Quand le marché baisse, les clubs vendent moins et achètent moins.
La baisse des ventes a un impact défavorable direct et immédiat sur les résultats de la saison, alors que les achats ne le feront que progressivement dans les années à venir en raison des amortissements.
« En termes de consommation de liquidité et de pression sur l'endettement, c'est-à-dire de trésorerie, le bilan s'est déjà fait sentir de manière très positive », indique le rapport.