Les femmes qui ne font pas leur premier examen de dépistage du cancer du sein ont un risque bien plus élevé de mourir de cette maladie 25 ans plus tard que celles qui le font, selon une étude qui appelle les pouvoirs publics à agir en faveur d'une meilleure adhésion au dépistage.
Parue dans la revue British Medical Journal, cette étude internationale (Chine et Suède) a analysé les vastes données du programme suédois de dépistage par mammographie portant sur près d'un demi-million de femmes invitées à se faire dépister de 1991 à 2020, à l'âge de 50 ans ou, à partir de 2005, de 40 ans.