Le débat sur le drame des viols sur les mineurs ressurgit au Maroc après l’affaire de Meriem, âgée de 14 ans, violée et décédée suite à un avortement clandestin. L’association Touche pas à mon enfant dénonce ces violations tout en rappelant que la protection des enfants demeure la responsabilité de tous.
La tragédie de Meriem a affligé les cœurs. L’Association Touche pas à mon enfant s’indigne et appelle à briser le silence autour des violences sexuelles afin de mettre fin à ce type de crime qui viole l’enfance.
«L’association a suivi tout ce qui est arrivé à Meriem, la fille tuée dans le village de Boumia, notamment son viol et la grossesse qui s’en est suivie, ainsi que son avortement clandestin qui a précipité sa mort», indique l’association dans un communiqué. Elle s’interroge également sur les raisons pour lesquelles ce viol n’a pas été signalé par la mère et l’absence de poursuites à l’encontre du violeur.