La mythique salle de cinéma Rialto a accueilli, mardi, une soirée septième art aux notes tunisiennes, signées par le réalisateur Ridha Behi.
Intitulée "soirées tunisiennes", cette séance cinéma a plongé le public d'Agadir dans les péripéties d'une histoire choc; celle d'une mère affligée qui tente désespérément de retrouver son fils, parti rejoindre les rangs d'un groupe terroriste.
Sous le nom doux de "Fleur d'Alep", ce long-métrage, réalisé par Ridha Behi, décrit sur grand écran la souffrance amère de cette mère meurtrie, merveilleusement interprétée par Hind Sebry, qui s'acharne à sortir son fils de la Syrie en se faisant recruter par ce même groupe.
Intervenant à l'occasion de la projection de ce film, l'enseignant à l'Université de Carthage, Kamel Ben Ouanès, s'est dit fier de voir un film tunisien participer à la 18ème édition du FICM d'Agadir.
Il a affirmé que le Maroc est un réel modèle pour le développement et la promotion du Maghreb en matière d’innovation et d'industrie culturelles.