De la terreur suscitée par l’apparition de créatures monstrueuses à la réflexion sur l’être et le sens, Guillermo del Toro a tissé une œuvre visuelle profonde et captivante, se renouvelant d’un film à l’autre et affirmant ainsi sa vision particulière du 7ème art.
L’hommage qui lui a été rendu vendredi, dans le cadre de la 22e édition du Festival international du film de Marrakech, célèbre un créateur singulier qui a su humaniser monstres et fantômes, invitant le spectateur à une introspection : celle qui révèle que l’humanité ne se mesure ni à l’apparence ni à la normalité, mais aux valeurs et aux comportements.
En effet, l’œuvre de Del Toro est la prolongation d’une enfance habitée par des figures étranges. Il a grandi au milieu de créatures mythiques, nourri par les contes de sa grand-mère et les bandes dessinées, apprenant à jouer avec les monstres plutôt qu’à les craindre.



