La verbalisation d’un café à Taza pour diffusion non autorisée d’une chanson de Fayrouz a déclenché un vif débat sur les réseaux sociaux, révélant une méconnaissance persistante du cadre légal encadrant la diffusion publique des œuvres musicales et audiovisuelles au Maroc. Ce qui a été présenté par certains comme un simple incident anecdotique illustre pourtant une réalité juridique incontournable : la musique, comme toute œuvre protégée, ne peut être diffusée dans un espace commercial sans autorisation préalable et sans rémunération des ayants droit.
Dans un communiqué publié pour clarifier ses missions, le Bureau marocain du droit d’auteur et des droits voisins (BMDAV) rappelle que la loi n° 25-19 lui confère expressément la compétence de collecter, répartir et protéger les droits d’auteur et les droits voisins.



