Rabat, mon amour… : Rita Al Khayat au bonheur de la nostalgie

Rabat, mon amour… : Rita Al Khayat au bonheur de la nostalgie

La lecture de « Rabat, mon amour… » de Rita El Khayat, fait tomber sur cette phrase de Abdelkrim Bennani qui a préfacé l’ouvrage : « Un texte où se mêlent la nostalgie et le bonheur ». Bien lire « tomber », et non pas « s’arrêter », par exemple. Tomber, c’est se relever, après, peut-être, s’être fait mal, se relever avec soulagement. Les 3 points de suspension du titre sont une invitation au sens ouvert et non clos de l’ouvrage dans sa lecture, en somme dans sa perception car le sens n’est pas « fixé », en somme figé, à proprement parler.

La nostalgie, en général fait mal car elle est souvent portée comme une blessure de la mémoire.

La parole nostalgique peut traduire ainsi une certaine forme de douleur mémorielle, une certaine forme de détresse qui est en somme humaine car, n’est-ce pas que l’être vit de ses ruptures, qui vont du cordon ombilical, parfois, à la rupture spatiale d’un simple déménagement, plus ou moins sans retour.

cndp

Déclaration N° : D-NL-189/2020

Dossier presse : 2022/02

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