Alors que les marchés mondiaux du blé abordent la saison 2022-2023 avec beaucoup d’incertitude, le Maroc s’attend à une baisse de production de 67% et une hausse des importations de 32%, indique cette semaine l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Les marchés mondiaux du blé abordent la saison 2022/2023 avec beaucoup d’incertitude, a estimé jeudi l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Dans son rapport semestriel sur les «Perspectives de l’alimentation», l’organisation a rappelé que les répercussions de la guerre en cours en Ukraine, les changements de politique commerciale dans plusieurs pays et les prix internationaux élevés «façonneront une grande partie des perspectives du marché du blé».
La FAO constate ainsi que les cours internationaux du blé se situent à des niveaux jamais atteints depuis 2008, après une saison de disponibilités mondiales limitées. Celles-ci sont dues aux récoltes réduites dans certains grands pays exportateurs et de la suspension des exportations par d'autres, notamment l'Ukraine (un exportateur majeur) et l'Inde (un exportateur émergent), en plus des problèmes d'approvisionnement.