L'Afrique est le continent comptant le plus d'hectares partis en fumée depuis le début de l'année 2023, soit près de 212 millions, selon le Global Wildfire Information System (GWIS).
Selon Pauline Vilain-Carlotti, docteure en géographie et spécialiste des incendies, ce chiffre ne reflète pas "de grands incendies de forêt" mais il s'agit plutôt de nombreux petits "brûlages agricoles", "des pratiques traditionnelles qui ne sont pas particulièrement dommageables pour les espaces boisés parce qu'elles sont maîtrisées, contrôlées" et réalisées de façon tournante.
Elles impactent la flore et la faune locales mais à moyen terme "les arbres vont repartir, permettant généralement un rajeunissement" de la végétation, une augmentation de la diversité floristique, détaille-t-elle.