L’armée française s’est déployée en Nouvelle-Calédonie, où trois nuits d’émeutes ont plongé le territoire français du Pacifique sud dans une crise sécuritaire et politique, sur fond de révolte contre une réforme électorale controversée. Le gouvernement a placé le territoire sous le régime de l’état d’urgence et y a interdit le réseau social TikTok.
L’armée française s’est déployée en Nouvelle-Calédonie, où trois nuits d’émeutes ont fait quatre morts. L’intervention des militaires doit permettre de «sécuriser» les ports et l’aéroport du territoire, désormais sous le régime de l’état d’urgence décrété par le gouvernement mercredi soir. Le Premier ministre Gabriel Attal a également annoncé l’interdiction du réseau social TikTok, utilisé par les émeutiers.
D’importants effectifs de policiers et de gendarmes, dont des éléments de leurs deux groupes d’élite, le GIGN et le RAID, sont déjà mobilisés. D’après le ministère de l’Intérieur français Gérald Darmanin, 1.800 policiers et gendarmes y étaient déployés mercredi et 500 de plus sont attendus.