Le Parlement finlandais a commencé mercredi à débattre d'une adhésion à l'Otan, désormais "très probable" après l'invasion de l'Ukraine par la Russie.
Moscou a menacé de renforcer ses moyens militaires, notamment nucléaires, dans la région baltique si la Finlande, qui compte 1.300 kilomètres de frontières avec la Russie, ou la Suède rejoignaient l'alliance militaire menée par les Etats-Unis.
Mais mercredi, la Première ministre finlandaise Sanna Marin a déclaré qu'"il est temps de trouver des solutions" et que "l'unité est la meilleure garantie de sécurité". Elle avait estimé la semaine dernière que la décision d'adhérer ou non à l'Otan serait prise dans moins d'un mois.
Il est "très probable" que la Finlande soit candidate, avait reconnu vendredi la ministre finlandaise des Affaires européennes, Tytti Tuppurainen.