Le Danemark, héraut d’une stricte politique migratoire ayant essaimé en Europe, entend utiliser sa présidence de l’Union européenne à compter du 1er juillet pour pousser ses pions et durcir encore le traitement des demandeurs d’asile et les recours en justice.
La politique migratoire «est liée à la sécurité (...) nous devons avoir une Europe plus sûre, stable et robuste, et cela n’est pas vraiment le cas si nous ne contrôlons pas les flux vers l’Europe», a dit la ministre danoise des Affaires européennes Marie Bjerre, lors de la présentation des priorités de la future présidence.
La première ministre, Mette Frederiksen, a annoncé la couleur lors d’un récent déplacement à Berlin et entend s’activer sur deux fronts: l’externalisation des demandes d’asile et la restriction de la portée des arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).