La volonté de l’Union européenne d’interdire les importations de pétrole russe et d’imposer de nouvelles sanctions afin de “faire payer le prix fort” de la guerre en Ukraine au président Vladimir Poutine a été freinée le 4 mai par la Hongrie, accusée par les dirigeants ukrainiens de “complicité” de crimes de guerre.
Le ministre des Affaires étrangères hongrois, Peter Szijjarto, a annoncé que ce projet “ne peut pas être soutenu dans sa forme actuelle. En toute responsabilité, nous ne pouvons pas voter pour”. L’unanimité des 27, obtenue pour les cinq précédentes séries de sanctions, est impérative pour l’adoption de sanctions par l’UE.