Après deux jours de réunions avec des responsables espagnols, les 20 et 21 mars, les membres de la commission d’enquête du Parlement européen sur l’utilisation du logiciel espion Pegasus, n’ont pu fournir de preuves sur la culpabilité des services de renseignements marocains dans l’espionnage des téléphones du chef du gouvernement, Pedro Sanchez, et les ministres de la Défense, de l’Intérieur et de l’Agriculture espagnols.
«Il n'y a aucune preuve», a reconnu, dans des déclarations à la presse, le président de la mission, l’eurodéputé néerlandais Jeroen Lenaers. Toutefois, il a souligné «qu’il est logique de soupçonner le Maroc» d’être derrière ces opérations, rapporte le quotidien ABC.