Le délégué général à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), Mohamed Salah Tamek, s’est exprimé sur le projet de loi relatif aux peines alternatives. Il a révélé que l’institution qu’il dirige n’a pas été consultée ou associée au débat par le ministère de la Justice.
Répondant aux questions de la Commission de Justice de la Chambre des Conseillers, lors de la discussion du sous-budget de la Délégation de l’Administration Pénitentiaire, Tamek a expliqué que malgré le fait que la Délégation n’ait pas été consultée au sujet du projet de loi sur les peines alternatives, s’il devait être adopté, il serait appliqué.
Le délégué général s’est déjà positionné sur le sujet en exprimant son rejet de l’introduction de cette mesure, estimant qu’elle était « illusoire » notamment dans le contexte marocain.